Connaissance de la transpiration

Chez la plupart des personnes concernées, l'hyperhidrose (transpiration excessive) commence dès la puberté. Beaucoup de nos clients sont des parents qui veulent aider leurs enfants à éviter la transpiration des aisselles. Ils se battent pour leurs enfants (oui, c'est souvent comme un combat), pour lesquels les taches de sueur sont naturellement un gros problème dès l'école. Alors que cette période est déjà suffisamment difficile pour les jeunes.

MAIS, très souvent, ce flux de sueur extrême cesse après la puberté. Toutefois, on ne sait pas à l'avance chez qui cela s'arrêtera.

Il y a aussi des personnes qui commencent à transpirer davantage plus tard. Dans mon cas, la quantité de sueur augmentait constamment - à chaque évolution professionnelle. Jusqu'à ce que j'invente laulas® et que je parle ouvertement de ma transpiration des aisselles - comme c'est le cas ici. Cela a non seulement permis d'éviter immédiatement mes taches de transpiration, mais aussi de réduire considérablement ma quantité de sueur, mais nous y reviendrons plus loin. 

La médecine fournit ici de très nombreuses réponses et causes. D'innombrables sites Internet donnent les réponses. Chez nous aussi, vous trouverez sur la page "Hyperhidrose" les principales causes qui peuvent entraîner une forte transpiration.

La médecine distingue les glandes sudoripares eccrines, qui produisent la sueur, et les glandes sudoripares apocrines. Ces dernières, en tant que glandes odorantes, sont responsables de notre "parfum" respectif. Il existe de grandes différences entre les parfums, les odeurs de transpiration. Personnellement, je n'ai pas de problème d'odeur, malgré mes grandes quantités de sueur. Mais j'ai déjà rencontré des clients qui doivent changer de vêtements plusieurs fois par jour, car l'odeur de leur sueur est très forte et très désagréable.
 
Personnellement, j'ai essayé de très, très nombreuses thérapies et, du médecin au guérisseur, j'ai demandé à tous pourquoi je transpirais et ce que je pouvais faire pour y remédier. C'est ce que j'ai décrit sur la page "mon histoire".  
En principe, on distingue l'hyperhidrose secondaire (due à une maladie sous-jacente) et l'hyperhidrose primaire (votre médecin ne trouve pas de maladie ou de trouble fondamental).

Mon diagnostic très personnel pour mes accès de transpiration: chaque fois que je "pense" être dépassé, la sueur de mes aisselles et de ma tête commence à couler. En tant qu'ancien responsable des ventes avec des tâches représentatives et professeur spécialisé, j'ai vécu d'innombrables situations au cours desquelles j'ai dû faire face à des crises de transpiration embarrassantes. Et croyez-moi : je n'étais pas dépassé, ni sur le plan professionnel ni sur le plan rhétorique. Mais cela s'est quand même passé parce que mon psychisme l'a voulu ainsi.

J'entends régulièrement dans les entretiens avec les clients, et c'est pareil pour moi, que "ma transpiration s'arrête après le travail". Notre travail et les événements spéciaux comme les mariages augmentent considérablement notre transpiration. La sueur de mes aisselles coule alors à flots. Et je n'ai même pas eu besoin d'une réunion difficile pour cela. Je transpire même lorsque je suis seule au bureau.  C'est peut-être toujours la peur sous-jacente de faire quelque chose de mal, de ne pas être à la hauteur, qui fait apparaître mes taches de sueur. Comme je l'ai dit, c'est mon diagnostic personnel de la transpiration - auquel on répond presque toujours dans les conversations par "c'est pareil pour moi".

Nous, les hyperhidrotiques (c'est ainsi qu'on nous appelle dans le jargon), ne transpirons donc pas parce que le soleil brille dehors et qu'il fait chaud. Nous transpirons parce que des situations "émotionnelles" stimulent notre flux de sueur. Que ce soit en hiver ou en été, cela ne joue aucun rôle. "Je transpire aussi dans le congélateur" - c'est une déclaration que j'ai faite. Et ce n'est pas un simple dicton. Dans mes jeunes années de vendeur, j'ai organisé des visites d'entreprises qui comprenaient 5 minutes dans un entrepôt frigorifique à -25 degrés. Là aussi, mes taches de sueur se sont multipliées.

On écrit tant de choses sur les causes physiques possibles de la transpiration excessive, mais presque jamais sur les causes psychiques. Pourtant, la plupart des personnes concernées transpirent par peur. Au fond, la peur survient toujours lorsqu'il y a un risque de perdre quelque chose. La peur de perdre. Le travail, un être cher, des privilèges, pour n'en citer que quelques-uns. Cette peur, tout le monde l'a. Chez certains, elle se manifeste par une transpiration excessive.

Mais quelle peur de perdre avons-nous lorsque nous transpirons ? Après des décennies d'innombrables sueurs, je la vois dans le fait d'être soi-disant dépassé par les événements. La peur de ne pas être à la hauteur de ce qui se passe. Et donc la peur de perdre quelque chose en raison de taches de sueur embarrassantes. Perte de réputation en tant que professionnel, cadre, candidat... Et cette peur empêche ou ralentit alors notre développement. Comme toute peur freine le développement. "Il ne peut pas le faire, il ne sait pas le faire, il est dépassé, il a quelque chose à cacher, il a....".

Même si cela n'est presque jamais vrai, cela nous appelle au fond de nous. Une surchauffe due à un prétendu surmenage en est la conséquence et notre corps commence à se refroidir - la sueur coule. Même si nous sommes parfaitement préparés, compétents et non dépourvus de talent rhétorique. Il y a la peur des situations où nous sommes sur scène. Que ce soit lors d'une réunion, d'un entretien d'embauche, d'une fête privée, d'une conférence ou d'un rendez-vous important. La sueur coule à flot, bien que nous soyons très doués pour tout cela.

Et avec le flux de sueur, la peur de voir les taches de sueur s'agrandir augmente. Le voilà, le cercle vicieux si souvent évoqué. De nombreuses personnes concernées perdent le problème de la transpiration excessive après la puberté. Pourquoi ? Parce que cette période de notre vie est particulièrement marquée par la nouveauté, l'inconnu et la pression de vouloir, de devoir faire ses preuves. Et d'autres encore ne perdent leurs sueurs que lorsqu'ils vieillissent et approchent de la retraite. Il n'est alors plus aussi souvent nécessaire de prouver quelque chose au monde et à soi-même. Les défis quotidiens sont de moins en moins nombreux.

De nombreuses personnes concernées se reconnaîtront dans ces lignes, mais que faire ? Comment résoudre ce problème? Honnêtement, je n'ai pas de recette à vous donner. Et j'ai tellement essayé. Qui pourrait faire disparaître nos peurs profondes, qui agissent de manière si sous-jacente. Il n'y aurait pas de transpiration excessive si un psychologue pouvait nous débarrasser de ces peurs.

Ce que nous pouvons faire, c'est empêcher les taches de sueur visibles dont nous avons tous si peur.
C'est dans cet esprit qu'est né en 2008 le t-shirt anti-sueur laulas® avec ses inserts absorbants interchangeables.
Mes épisodes de transpiration n'ont pas disparu, mais ils ont nettement diminué, tout comme la quantité de sueur.

Si les taches de sueur s'atténuent, notre peur de celles-ci s'atténue également.
Car laulas® ne permet pas l'apparition de taches de sueur.

Seul un médecin peut vous fournir des informations et une aide supplémentaires. Seules des informations générales et les propres expériences d'une personne concernée peuvent être décrites ici.